Nous étions une quinzaine de personnes, des citoyens issus de la société civile, des personnes impliquées dans différentes associations, et d’autres dans des syndicats ou partis politiques.
Vincent Bony* a parlé de la création d’un syndicat éco-citoyen, une force citoyenne, indépendante des partis politiques. Il a argumenté sur la nécessité d’une force indépendante pour faire pression sur les élus quand ceux-ci subissent (ou consentent à) celles des lobbies. Vincent a cité le cas de la Bolivie, ou Evo Morales le président déclarait en substance que sans le peuple dans la rue, il ne pourrait appliquer le programme social promis.
Vincent Bony* a parlé de la création d’un syndicat éco-citoyen, une force citoyenne, indépendante des partis politiques. Il a argumenté sur la nécessité d’une force indépendante pour faire pression sur les élus quand ceux-ci subissent (ou consentent à) celles des lobbies. Vincent a cité le cas de la Bolivie, ou Evo Morales le président déclarait en substance que sans le peuple dans la rue, il ne pourrait appliquer le programme social promis.
Ndlr: on peut rajouter qu’en 1936 en France, c’est sous la pression des syndicats et du peuple que le Front Populaire a vraiment appliqué son programme. Ce qui semble vouloir dire qu’une victoire dans les urnes n’est même pas suffisante.
3 thèmes ont été mis en avant:
– la multiplication d’actions de désobéissance civiques non-violentes.
– le développement de communautés de base altermondialiste, vers plus d’autonomie Éco-solidaire.
– Une force citoyenne pour un accord politique vers le changement de constitution à l’horizon 2022.
Un débat ouvert s’en est suivi.
Un constat: les gens ne se retrouvent plus dans le système actuel donc il faut en créer un autre basé sur l’humain, pour sauver l’humanité et la planète.
On a souligné aussi qu’aucune action, même la plus petite d’entre elles, ne doit être négligée quand elle va dans le sens de l’amélioration du bien être des citoyens et de la planète.
Plusieurs personnes ont expliqués que combattre la pauvreté c’est autre chose que des mots. Pour comprendre les galères des gens, il faut l’avoir vécu ou avoir passé du temps avec ceux qui en sont victimes! Des participants ont affirmé que les politiciens, eux, sont complètement déconnectés et que leurs belles paroles n’ont pas de réalité concrète et que la moitié des gens n »y croient plus du tout.
Une discussion sur la NON-violence et la violence a permis d’entendre des témoignages sur le recours maximum à la violence exercée par le gouvernement actuel notamment à l’encontre des gilets jaunes.
Une participante a souligné la nuance entre dégradations et violences, dans le sens ou il y a une différence quand les gens sont touchés plutôt que les objets.
Le choix de la non-violence comme méthodologie d’action a été opté comme choix tactique en laissant de coté la discussion moralisante des bons ou mauvais violents ou non-violents.
Ndlr: pour approfondir le thème violence/non violence ou autrement dit radicalité/humanisme voir
La discussion a été très riche, animée mais conviviale mais pour finir tous les participants se sont prononcés sur les trois propositions.
Le premier sujet (la multiplication d’actions de désobéissance civiques non-violentes) a remporté l’adhésion quasi unanime des participants, certains toutefois soulignant que cela demandait de la disponibilité, de réussir à rester calme (mais déterminé) face à des violences policières, d’être poursuivi en justice…Qu’il conviendrait donc de se former à l’action non-violente et de s’organiser. Un premier groupe s’est constitué, des formations seront proposées en septembre.
Sur le second point ( le développement de communautés de base altermondialiste) il y a eut beaucoup d’intérêt mais certains ont demandé à ce que ce projet soit plus défini avant de s’y engager éventuellement. Un groupe s’est constitué.
Enfin sur le troisième point (une force citoyenne pour un accord politique à l’horizon 2022), il y a eu peu d’adhésions, certains soulignant que des accords de façade de différentes forces politiques ne les intéressaient pas mais que nous devions nous retrouver autour d’un vrai projet alternatif, d’autres soulignant qu’il leur semblait plus efficace de s’investir dans un contexte politique plus local (la municipalité), d’autres ont rejeté le vote comme moyen de lutte. Un petit groupe s’est formé pour travailler ce thème.
Fabrice Devésa
Philippe Bariol
ps: Si vous aussi vous voulez participer à ces groupes contactez contact@alternatiba42.fr