De la permanence dans l’action…du vieux militant

A certains parfois je peux apparaître comme un activiste forcené sacrifiant sa vie à la militance. Mais non, ne me plaignez surtout pas, tout cela est à la fois joyeux et plein de rencontres enrichissantes. C’est le fruit de 25 ans d’action locale, et c’est surtout la permanence de cette action qui permet cet accumulation d’expériences. Sinon, je vis une vie somme toute classique avec ma famille, mes amis, mon travail… Simplement, j’ai inclus la transformation sociale et écologique comme un élément de mon quotidien. Et c’est plus facile lorsque l’on agit près de chez soi.

Vous connaissez  sans doute la nouvelle de Giono, « L’Homme qui plantait des arbres ». Elle raconte l’histoire d’un homme simple qui, par son action modeste mais efficace (planter des arbres), change le destin d’une région menacée par la désertification. Comment réussit-il à accomplir cela ? C’est grâce à sa permanence : pendant plus de 30 ans, chaque jour, il plante des arbres avec soin. C’est cette persistance qui donne la force à son action. C’est cette même force qui me guide dans mon engagement.

Beaucoup de gens se disent qu’ils agiront lorsqu’ils auront le temps ou l’énergie, mais mon expérience m’a montré que c’est souvent en se mettant en route et en maintenant l’effort que l’on trouve l’énergie pour aller plus loin. Un peu de permanence, de soin et de subsidiarité dans l’ampleur de l’action suffisent.

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