On n’insistera jamais assez sur le rôle primordial des zones vertes en milieu citadin, véritables poumons (la pollution tue 80 000 personnes par an en France) mais aussi en tant que véritable éponge régulant le cycle de l’eau.
C’est particulièrement vrai pour les zones boisées qui du fait du couvert forestier et de son humus limitent et retardent les ruissellements. Les inondations ainsi évitées en contre-bas seraient assez dramatiques. Dans le cas du bois d’Avaize seraient sous les eaux la zone commerciale de Monthieu, la N88 ou Terrenoire.
Pour en revenir à la pollution, outre le rôle de filtre à particule assurée par la végétation (chaque plante a ses spécificités dans la fixation de polluants) , la photosynthèse qui permet à la plante de se développer joue aussi un rôle dans la fixation du CO².
L’exceptionnelle biodiversité forestière du Bois d’Avaize fait que la litière végétale du parc est un véritable piège à inondation et co2 mais aussi un sol réellement vivant. il y a même plus de biomasse dans ce sol (vers de terre, micro-organismes, champignons, insectes..) qu’au-dessus de lui. En regard d’une forêt cultivée en milieu rural, souvent mono-spécifique, du Douglas en rangs bien droits par exemple, Le Bois d’Avaize est beaucoup plus diversifié puisqu’on y rencontre des frênes, des bouleaux, des charmes, des robiniers (dit acacias), des merisiers, des pommiers ensauvagés, des érables, des Cèdres, des chênes…
Si vous désirez visitez le Bois d’avaize contactez l’association du bois, c’est gratuit: