Est-ce l’union qui fait la force ou bien la force crée-t-elle de l’union ?
Par le passé on a souvent considéré que l’union des forces de gauche (le programme commun de gouvernement, la gauche plurielle, le front de gauche …) était un gage de victoire et donc de transformation sociale.
Et, en effet, des victoires électorales ont été obtenues à partir de ces « cartels » de Partis mais sans toutefois changer notablement la direction néo-libérale de notre société.
L’union des forces politiques si elle correspond à une union des « coupoles » est difficile (querelles d’égo ou de boutiques).
De plus, l’union d’organisations qui comptent de moins en moins de militants n’est pas représentative de la population.
Et à Sainté ?
Actuellement l’union semble fort compromise ; les Verts fort de leur score aux européennes estiment qu’ils peuvent y aller seuls (comme à la précédente élection) avec Olivier Longeon comme tête de liste.
Les Verts ont donc très vite quitté le processus de discussion. Du côté du Parti Socialiste, de ses alliés et d’un groupe de citoyens s’est formée une association nommée Saint Etienne Demain qui a désigné comme « chef de file » Pierrick Courbon du PS.
Les Insoumis seraient en faveur d’une liste citoyenne conduite par une tête de liste citoyenne et refuse d’être derrière un représentant du Parti Socialiste.
Le Parti Communiste n’a pas encore fixé sa position et reste pour l’instant dans l’attente d’une union.
Sainté Debout qui est invité à ces réunions en tant que force citoyenne continue de proposer un autre projet de démocratie basé sur des assemblées de quartiers souveraines.
Pour l’instant c’est l’impasse.
LA SOUPE A L’UNION
La soupe à l’union est annulée et c’est tant mieux pour l’expression de la diversité.
Philippe Bariol