Pour éviter qu’une ville devienne un four en cas de canicule de nombreuses solutions existent. En Californie, on peint en blanc certains sols et bâtiments, ce qui permet de faire baisser la température de 6 ou 7 degrés.
Il existe aussi une vieille technique utilisée par les serristes consistant à blanchir les vitrages avec une peinture à la craie, le blanc de Meudon. La peinture blanche pour les murs est traditionnelle dans de nombreux pays chauds mais on peut aussi l’appliquer sur les toitures. En France, si les étés sont de plus en plus caniculaires, il reste qu’en hiver un toit blanc serait défavorable au chauffage de la maison. Il faudrait donc opter pour une peinture blanche provisoire, le lait de chaux correspond bien à cet usage.
En été, le gain est de plusieurs degré sous les combles mais attention grimper sur un toit peut être dangereux, on peut aussi projeter le lait de chaux depuis une fenêtre de toit sans prendre de risque.
Un sac de chaux aérienne coute dans les 15 euros pour 20 kilos, vous en aurez pour 10 ans.
Si donc même au niveau individuel on peut avoir une action efficace, quand est-il d’une municipalité ?
L’albédo est la fraction de l’énergie solaire qui est réfléchie. Sa valeur est comprise entre 0 et 1, plus il est élevé, plus la surface est réfléchissante et donc moins le support chauffe.
Traduction, plus c’est foncé plus ça chauffe.
Vous imaginez donc a quel point l’asphalte classique de couleur noire est une catastrophe en période de canicule.
Los Angeles peint en blanc certains sols et bâtiments, ce qui permet de faire baisser la température de 6 ou 7 degrés. On peut aussi utiliser des enrobés de couleur plus claire.
La moitié du problème serait résolu si on végétalisait vraiment la ville : béton, goudron… augmentent considérablement la chaleur.
Pour l’instant très peu d’action en ce sens , secouez votre maire ou changez-le, s’il ne comprend pas l’importance du sujet.
Outre l’intérêt qu’offre la végétalisation au niveau du rafraîchissement , la nature en ville est aussi un fabuleux terrain d’apprentissage.
Un premier pas totalement indispensable serait de végétaliser les écoles…
Il faut que nous réagissions face à la lenteur des politiciens alors que des réponses urgentes sont nécessaires. Agissons maintenant au quotidien.
Crever de chaud n’est pas une fatalité votre action individuelle et collective est nécessaire, bouger les élus (qui vivent sous climatisation eux) est indispensable.
Des actions « sauvages » pour blanchir le goudron se déroulent chaque année , voulez-vous y participer ?