L’opposition ABSURDE entre CHOMEURS et TRAVAILLEURS

Macron oppose chômeurs, qui, s’ils traversaient la rue trouveraient un emploi, et les travailleurs se levant vaillamment chaque matin.

Absurde car qui n’a pas connu au cours de sa vie une période de chômage ? Le travailleur et le chômeur peuvent être la même personne à différentes étapes de sa vie. 

Absurde aussi cette obsession macronienne de la mobilité professionnelle.

Face à un marché de l’emploi fluctuant et imprévisible à long terme, la mobilité signifie travailler n’importe où et dans n’importe quel secteur . Cette lubie entraine inévitablement le fait qu’on finit par faire n’importe quoi, n’importe comment… A qui n’est-il pas arrivé de se retrouver face à des professionnels qui en savent moins que vous sur un sujet qu’ils sont censés maitriser.

En effet, le postula débile qui voudrait que nous puissions nous convertir à n’importe quel métier, ignore ce qu’est réellement un métier. Combien de temps, de patience, d’accompagnement, et de qualités de bases pour faire un vrai plombier ? A force de vanter les mérites des savoir-être en entreprise à la Macron, on valorise le Bla Bla et non plus les véritables compétences, les savoir-faire qui demandent des années pour être acquis.

Il y a deux formes de mobilités professionnelle celle dont vous venons de parler qui consiste à changer de profession mais il y a aussi la mobilité de type géographique. A ce sujet, nous ne sommes pas tous égaux car nous ne traversons pas tous les mêmes rues. Comment faire sans permis, sans voiture, ou sans moyen pour payer le carburant… Rajoutons que cette injonction à toujours allez plus loin est aussi catastrophique du point vue humain (déracinement) qu’écologique (toujours plus de distance travail/domicile).

Solutions locales à ce désordre global !

Les différents gouvernements ont accordé des aides (aux grandes entreprises surtout) parfois substantielles pour faciliter l’embauche. Le résultat est anecdotique. Ils ont aussi réformé de mille manières la formation en France, sans plus de succès…Ces échecs signifient qu’il n’ y pas de réponses globales à un problème justement posé par cette globalisation. La relocalisation de nos sociétés permettrait une véritable révolution écologique et sociale. Il n’existera du travail pour toutes et tous que si nous donnons un autre sens à ce mot (travail) dans un projet social, démocratique et écologique partant des nécessités de toutes et tous, là où ils vivent.