Même si nous ne partageons pas la même sensibilité politique que Mr Bussereau, actuel président de l’Assemblée des départements de France, nous sommes d’accord avec lui lorsqu’il défend le fait que les « politiques sociales et médico-sociales » doivent être menées par des personnes qui sont sur le terrain au niveau du département.
« Les compétences des départements se concentrent sur l’action sociale : aide à l’enfance, hébergement et insertion des personnes en matière de handicap, création de maisons de retraite, versement des allocations de solidarité. S’y ajoutent la construction et l’entretien des collèges, mais aussi différentes missions d’aménagement et d’équipement du territoire, la protection contre les incendies ou encore des compétences culturelles, sportives ou touristiques, ces deux dernières étant partagées avec les régions et les communes. »
Nous pensons que, dans le secteur du médico-social, les départements devraient avoir la gestion « exclusive » des maisons d’autonomie, des établissements sociaux et médico-sociaux car, encore une fois, nous sommes convaincus que les personnes qui sont sur le terrain sont les mieux à même de gérer les situations qu’elles connaissent. Il en va de même pour la compétence de médecine scolaire dont nous partageons le constat avec Mr Bussereau qui la juge « en grande déshérence ».
Ceci dit pour que ce discours soit cohérent et que les mesures que nous défendons aient de réels impacts, il est essentiel que les conseillers départementaux en charge de ces compétences soient réellement au plus proche des habitants de leurs cantons et prennent à coeur les tâches pour lesquelles ils ont été élus, ce qui n’est malheureusement pas le cas actuellement lorsqu’ils multiplient les fonctions et, pour beaucoup d’entre eux, ne sont qu’une petite partie de leur temps dans leur canton!
Et vous, connaissez-vous votre duo de conseillers départementaux?